Ici et maintenant

Groupe belge de la Fédération anarchiste

Soirée de concerts punks, en soutien au collectif les soulèvements de la terre

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Samedi 16 décembre 2023 19h30 La Zone, Quai de l’Ourthe 42, Liège 8€ (fauché·e : 6€)

Le collectif les soulèvements de la terre est un collectif sorti en 2021 des décombres de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. C’est un réseau de luttes écologistes locales qui a coalisé, au fil du temps, des constellations de collectifs, de scientifiques, de militant·e·s, d’habitant·e·s en lutte, des fermes, des sections syndicales, d’ONGs, de groupes de défense de l’environnement, des cantines populaires et des dizaines de collectifs locaux répartit partout en France et un peu aussi en Belgique.

Ce collectif lutte contre l’accaparement des terres, l’agro-industrie, les grands travaux inutiles, bref contre les ravages industriels et marchands. Comment, par des actions directes de désobéissance civile, par des manifestations, en prenant des terres, en bloquant les industries polluantes ou en ciblant des institutions.

Forcément, il n’en a fallu plus pour que le gouvernement français lance une procédure de dissolution du mouvement « Soulèvements de la Terre ». Il tente par là d’étouffer une contestation écologiste qui se donne les moyens d’agir.

Donc ce collectif a besoin d’argent.

Pour organiser l’anti-répression dans ce bras de fer juridique mais aussi pour permettre la poursuite des mobilisations des Soulèvements de la Terre, faire retentir encore plus fort le vent de révolte. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.

C’est pourquoi, le groupe Ici & Maintenant organise cette soirée de soutien. Pour faire connaître le collectif et ses projets, pour l’aider à s’organiser et s’opposer à la répression.

Le groupe Ici & Maintenant est un groupe de personnes, dispersées en divers endroits de Belgique francophone, rassemblées autour d'un objectif commun : diffuser les idées anarchistes et encourager leur mise en pratique.

Notre action s'inscrit dans un mouvement libertaire international. Nous sommes adhérents à la Fédération anarchiste francophone, et sommes par cette voie en lien avec de nombreux militants de France et de Suisse, qu'il s'agisse de groupes ou d'individus isolés. Nous entretenons également des liens avec des militants de divers pays via l'Internationale des fédérations anarchistes.

Info sur le collectif : https://lessoulevementsdelaterre.org/

Info sur les organisateurs : http://ici-et-maintenant.group/

Contact organisateur groupe-ici-et-maintenant@federation-anarchiste.org

Maxime Prévôt paye sa tournée au Café du Commerce

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« La lutte contre l’extrémisme fait partie de notre ADN… Namur est un territoire de mémoire, membre du réseau, une ville solidaire et hospitalière, raison pour laquelle il nous faut combattre toutes les idéologies extrêmes ! Qu’elles soient d’extrême-droite, bien-sûr, mais aussi d’extrême-gauche anarchiste, qu’il s’agisse de fondamentalisme religieux, d’exaltation du complotisme, de désobéissance civile à tout va, ou encore l’intégrisme environnementaliste tel que l’on a pu parfois l’observer avec des gens qui se collent à des œuvres d’art, et cetera... »

Maxime Prévôt, bourgmestre de Namur, parti « Les Engagés », conseil communal du 21 mars 2023

https://www.youtube.com/watch?v=CTCO70NYynU&t=1633s (voir à 25’50’’)

Au départ de cette tirade pantalonnesque, il y a une affaire assez sérieuse. En effet, depuis quelques semaines, les imposteurs du parti d’extrême-droite « Chez Nous » se sont employés à tenter de se taper l’incruste dans plusieurs villes de Wallonie : Gilly, Namur, Cuesmes… A chaque fois, ils ont bénéficié de l’accueil qu’ils méritaient : un comité de réception composé de toutes celles et ceux qui ont en horreur les idées haineuses et violentes de l’extrême-droite était rassemblé. Pas de fachos dans nos quartiers, dans nos rues, dans nos villes ! Ce bel élan de tous·tes les antifascistes, organisé·e·s ou non, de toutes les régions a permis de dégager à chaque fois les pitres du parti « Chez Nous » [tout comme, récemment encore, du côté de Ciney, le 16 avril dernier, les baudruches gonflées au gaz ultra-réactionnaire de l’organisation « Civitas »].

Forte de cette impulsion, la ville de Charleroi a adopté une motion la déclarant « ville anti-fasciste », tandis qu’une telle motion était déposée par le collectif Namur Anti Fasciste au Conseil Communal de la Ville de Namur le 21 mars dernier. Le grand mamamouchi de Prévopolis, Maximus 1er a pris tout le monde de cours avec une tirade d’une affligeante mauvaise foi et pour tout dire, d’une grande bêtise. Mauvaise foi ou malhonnêteté intellectuelle ? Ou méconnaissance crasse de la complexité politique des mouvements sociaux, environnementaux ou religieux ? Une chose est sûre : des comme ça, même au comptoir du Café du Commerce, on ne les osait plus depuis belle lurette !…

Au-delà des lieux communs consternants, on peut tout de même se questionner sur une manière de communiquer aussi déplorable, annonciatrice d’une possible dérive sécuritaire. Ah bah oui, suppose un peu : tous les extrêmes se rejoignent et se valent, à en croire le roitelet bâtisseur de la capitale de la Wallonie. Allez, dans la même fournée « l’extrême-gauche anarchiste » et les « fondamentalismes religieux » qui déjà, non seulement n’ont aucun rapport entre eux, mais n’en ont pas d’avantage avec l’extrême-droite. Allez, c’est ma tournée, semble s’exalter notre petit baronnet local, j’ajoute dans le même sac « l’exaltation du complotisme » et « la désobéissance civile… à tout va »… « A tout va »… On croit rêver, n’est-ce pas, en entendant un maïeur s’exprimer comme un pâle pilier de bistro maniant une verve populiste plus ou moins avinée… Pour un peu, on y verrait le pendant, dans un autre registre, d’un « tout ça, c’est magouille et compagnie ! »

Enfin, un petit dernier pour la route, le calife namurois place une dernière petite pique vers « l’intégrisme environnementaliste », comme on l’a vu, se sent-il obliger de préciser. Encore de la désobéissance civile à tout va, sans doute !…

Pas besoin d’avoir fait science-po pour souligner combien cette confusion de diverses tendances et mouvances – sociales, politiques, écologistes, religieuses (on ne sait pas trop dans quelle catégorie classer l’exaltation du complotisme…) - se fonde sur de l’approximation, des raccourcis et, encore plus probablement, un opportunisme électoraliste censé rassurer la bonne citoyenne, le bon citoyen. Tout va bien, bonnes gens, votre administration veille sur vous, on ne laissera pas des marginaux faire la loi… !

Il va de soi que pour nous, anarchistes, les hasardeuses affirmations du maïeur namurois sont non seulement périlleuses, mais encore elles sont insultantes. Pour sûr, on nous ressortira peut-être la vieille tarte à la crème des « attentats anarchistes » (Ravachol, Vaillant, etc.) ou des « illégalistes » (ah la « bande à Bonnot »!) pour souligner la dangerosité du mouvement libertaire. Pour authentique que soient ces faits, nous n’avons pas le sentiment d’avoir la moindre affinité avec les fondamentalismes religieux ni avec l’exaltation complotiste. Ces deux tendances font systématiquement référence à des autorités et gourous plus ou moins autoproclamés. Les anarchistes invitent hommes et femmes à s’en passer résolument. Il n’y a en outre rien de comparable entre des faits de violence imputés aux anarchistes (il y a plus de cent ans…) et la violence criminelle des fanatiques religieux. Quant aux mouvances complotistes, aucune tendance politique, aucune couche sociale n’est épargnée par sa contagion. Le mouvement anarchiste a pour sa part régulièrement appelé à se méfier de ces mouvances presque systématiquement animées par des idéologies ultra-réactionnaires, ultra-conservatrices et, pour tout dire, fascisantes.

Par ailleurs, le fait que les anarchistes aient depuis toujours été de fervent·e·s partisan·e·s de l’écologie ne fait pour autant d’eux ni d’elles des intégristes environnementalistes. En revanche, il est vrai de dire que nous, anarchistes, ne refusons pas de nous associer à des manifestations de désobéissance civile, y compris s’il s’agit de protection de l’environnement, dès lors qu’il s’agit de favoriser une société respectueuse de l’humain et de la nature.

Enfin, last but not least, nous, groupe Ici & Maintenant, récusons catégoriquement cette affirmation péremptoire plaçant sur un même pied l’extrême-droite et l’anarchisme. D’une part parce que cela montre une méconnaissance profonde des réalités et de la complexité des différents courants du mouvement libertaire. Pour autant, aucun « méfait » attribuable à des anarchistes ne peut venir concurrencer les atrocités commises au nom de l’idéologie d’extrême-droite sous tous ses avatars, depuis les exterminations de masse jusqu’aux lynchages et aux ratonnades. D’autre part, les anarchistes ont toujours été parmi les premiers et les premières à se mettre en danger quand il a fallu, par le passé, et encore aujourd’hui, s’opposer aux affidés des partis fascistes, et lutter contre les replis identitaires, les réflexes réactionnaires, la xénophobie, le culte du chef, de l’autorité et de la nation, l’appel à la violence, l’homophobie, les visions passéistes du statut des femmes, etc.

Il faudrait sans doute passer sous silence les universités populaires, les bourses du travail, les associations syndicales, les mutuelles, les sociétés coopératives, les établissements pionniers de la pédagogie active et bienveillante, les œuvres de solidarité internationales, etc. s’il fallait à tout prix s’assurer de la violence dont « l’extrémisme anarchiste » est porteur… Rappelons enfin que résister à l’oppression ne relève pas de la violence. C’est un devoir. Et c’est ce devoir que, de tout temps, les anarchistes ont eu à coeur d’accomplir, contre toutes les formes d’exploitation, qu’elles soient fascistes ou capitalistes.

Alphonse d’Enletas
groupe Ici & Maintenant (Belgique) de la Fédération anarchiste




Les manifestations antivax ne sont pas de l’ « anarchie »

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La contestation des mesures sanitaires pour lutter contre le Covid draine du monde. Du monde parfois venu de différents pays d’Europe, comme ce dimanche 23 janvier à Bruxelles. Les motivations pour battre le pavé sont multiples et hétéroclites. Et bien évidemment, nombreux sont les observateurs qui cherchent à mieux appréhender « Qui sont ces gens ? ». Ainsi Bruno Frère, sociologue à l’ULiège, offre une analyse reprise pour la seconde fois dans les colonnes du Soir de ce lundi 23 janvier (et précédemment sur la matinale de la radio La Première). Le chercheur distingue en effet deux groupes d’individus dans ces rassemblements : « Des anarchistes individualistes qui viennent affirmer leur liberté individuelle, à placer au-dessus de tout, sans que se pose la question du collectif et qui sont contre toute forme de mesure restrictive ou de contrôle. Et des anarchistes collectivistes typiquement issus des mouvements associatifs. Ils sont très critiques à l’égard d’un État jugé bureaucratique mais tiennent à l’idée de faire société : il s’agit de veiller à protéger les libertés collectives et les libertés d’autrui » [Le Soir, lundi 24 janvier 2021].

À lire cette courte analyse, on pourrait imaginer Bruxelles parsemée de barricades, des drapeaux noirs ou rouges arborant fièrement un A cerclé, certains quartiers fonctionnant déjà en autogestion et des entreprises aux mains des travailleurs.

Pourtant, il s’agit d’une foule bigarrée. Y sont présents aussi des groupes nationalistes, des franges de la droite radicale et des collectifs aux convictions réactionnaires. Les uns protestent contre la dictature sanitaire, les autres réclament leur liberté, beaucoup critiquent la vaccination et la société du contrôle, certains s’en prennent au Big Pharma devenu l’archétype capitaliste, plusieurs condamnent le port du masque…

Pourquoi dès lors apposer à ce mouvement l’étiquette « anarchiste »?

La contestation reprend ça et là certains mots d’ordre libertaires comme la critique des gouvernements, la défense de la liberté ou la défiance envers le capitalisme. Pourtant, nous, membres du Groupe belge « Ici et Maintenant » de la Fédération anarchiste, ne nous retrouvons pas dans ces mouvements qui sont loin de représenter une manifestation de l’anarchisme. Car l’anarchisme ne s’arrête pas au rejet de l’État, à l’abolition du capitalisme ou à la défense de la liberté. L’anarchisme est avant tout une proposition, un objectif de société visant à construire des rapports égalitaires débarrassés de l’oppression, quelle qu’elle soit. Parce que l’État et l’organisation capitaliste du travail créent la domination et l’inégalité, l’anarchisme cherche à mettre en place une organisation sociale débarrassée des structures du pouvoir en promouvant l’implication de chacun.e dans les processus de décision et de création. Quant à la liberté, « être libre » c’est pour nous rejeter tout autoritarisme. Mais c’est aussi, en corollaire, tenir compte de l’effet de ses actes sur le collectif. C’est la différence entre le courant dit « libertarien » et l’anarchie. Être libre, c’est agir en citoyen, faire en permanence un effort rigoureux d’information, sortir aussi du côté binaire de la pensée actuelle.

Loin d’être une critique radicale sans perspective, l’anarchisme se veut avant tout un projet social égalitaire où chaque individu a l’opportunité de participer activement à la gestion publique par l’appropriation collective des centres de décisions et de production économique. L’anarchisme est un horizon social à atteindre par la mise en place concrète de méthodes autonomes et égalitaires.

Dès lors, si les mouvements de contestation des mesures sanitaires sont en effet le reflet multiple d’un ras-le-bol populaire, ils nous semblent pourtant encore bien loin d’une proposition anarchiste de la société. C’est en cela que pour nous, ces rassemblements n’ont rien d’anarchistes. Mais comme Bruno Frère, nous pouvons toujours nous mettre à rêver.

« Ici et Maintenant », groupe belge de la Fédération anarchiste



Manifestations "pour les libertés", vivier des réactionnaires

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La réussite des mobilisations contre les mesures sanitaires sont sans aucun doute facilitées par une couverture médiatique importante (à la différence de ce qui se passe lors des grèves des prolétaires et des luttes syndicales ) et par le fait qu’on présente ce mouvement comme l’expression du mécontentement des « gens normaux », de « monsieur et madame tout le monde », du « peuple ».

Au-dessus des classes aussi. L’exploitation capitaliste n’est pas pointée du doigt. Et pourtant c’est bien l’État qui est entre les mains de la classe dominante (les capitalistes, la bourgeoisie). Sa fonction principale est de maintenir l'ordre établi grâce à ses infrastructures et son organisation économique de la société (mode de production, division en classes sociales, domination, aliénation, salariat, télévisions, médias, religions, lois…)

On appelle la police à rejoindre les rangs des mécontent.e.s… En oubliant que le rôle essentiel de la police, sa raison d'être, est un rôle politique. Elle existe pour défendre la propriété et l'ordre des capitalistes. En lisant certaines déclarations, on a l’impression que les actrices et acteurs de ce mouvement découvrent qu’ils vivent dans un système capitaliste avec ses crises cycliques et son autoritarisme !

Bien évidemment, nous rejetons les mots d’ordres ambigus et farfelus : introduction d’une puce, 5G, complot judéo-maçonnique, éradication de l’humanité, satanisme… Le doute et le soupçon relèvent d’une démarche intellectuelle saine et nécessaire. Mais quand elle s’exerce à tout va, elle profite à des formes d’irrationalisme toujours porteuses d’une vision autoritaire et conservatrice de la société. Le grand fantasme du réseau pédophile mondial figure à cet égard le recours à une pseudo incarnation du Mal, et la manière dont la sacralisation de l’enfant participe au discours de ces mouvances (la vaccination des enfants, victimes innocentes des « blouses blanches ») relève d’une mystique irrationaliste déconnectée de la réalité. C’est à une forme de délire paranoïaque de groupe que l’on est confronté dans le contexte de ces manifestations. Le capitalisme n’est pas un grand Moloch Baal dévoreur d’enfants. C’est un système d’exploitation, avec ses oppresseurs et ses opprimés. C’est un modèle économique doté de dispositifs de contrôle et de surveillance. Historiquement construit, il peut être socialement renversé. La lutte contre ce système ne passe pas par le refus de la vaccination obligatoire mais par la conscience de classe.

Pour faire face à des difficultés et des crises économiques toujours plus graves, le capitalisme n’a pas d’autre ressource que d’accroître sa pression sur celles et ceux qui bossent (et qui produisent réellement les richesses), de démanteler les amortisseurs sociaux et reprendre les avantages qu’il avait concédés dans les périodes fastes (les 30 glorieuses par ex.) pour maintenir  la paix sociale : assurer ou rétablir les profits implique l’accroissement de l’exploitation capitaliste avec comme conséquence et condition d’accélérer l’oppression sociale sous toutes ses formes. La crise sanitaire et les tensions inhérentes au virus est une aubaine : salaires bloqués, surexploitation, autoritarisme, allongement de l’âge de la « prépension », cadeaux fiscaux pour les riches, aides aux patrons (chômage covid, droit passerelle,..), attaques antisyndicales,…

Il n’est pas rare de voir le drapeau national ou les bannières régionalistes flotter dans les manifs. Liberté ! démocratie ! Que ça gueule. La croyance en une démocratie idéale et les illusions d’une lutte « populaire », qui pourrait faire reculer le gouvernement sont typiques de ce genre de mouvement confusionniste et apolitique, incapable de comprendre que la plus démocratique des démocraties n’est jamais autre chose que le masque de la loi du profit et du Capital. Un tel mouvement de contestation interclassiste attire inévitablement les forces de l’extrême-droite (comme en Allemagne, en Italie, aux USA,..)

Les médias autoproclamés « libres » (en quémandant continuellement du fric ou en touchant des subventions) et ses vedettes « reporters-citoyens » ne mouftent pas en présence des fascistes. Les stars du net comptent les clics et la caillasse, empilent les vues... pour le rejet de l’extrême-droite, on verra plus tard…

Ceux-ci ont d’ailleurs partagé l’estrade avec Sarkis Simonjan, qui, d’après le Front Antifa liégeois, est un « chrétien orthodoxe intégriste (anti-avortement etc.) grand fan des théories du complot : satanistes tueurs de bébés dans les hautes sphères du pouvoir, le covid n’existe pas c’est un complot des « mondialistes » (sic) afin de pucer la population via les vaccins, etc. ».

Avec Escada (ex-FNB) et les cathos-fachos de Civitas ou Sarah Melis, une proche de Schild & Vrienden.

Avec David Bouillon, ancien colistier de Georges Louis Bouchez et ex-soutien de la liste islamophobe Destexhe ou Cristian-Vasile Terheş député roumain (droite conservatrice chrétienne) cortégé par les homophobes de l’Alliance pour l'Unité des Roumains/AUR.

Ils ont donc battu le pavé bruxellois avec des démagogues du net en quête de notoriété, de médiocres charlatans issus des réseaux sociaux, des sectes nazies, des groupuscules conservateurs et les reliquats fascistes échappés des poubelles de l’histoire…


Henri Golan & Julienne Delhez-Gume

Groupe Ici & Maintenant de la Fédération anarchiste

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