Une fois n’est pas
coutume, nous empruntons à nouveau un texte de notre camarade
Jean Lemaître, auteur de La
Commune des Lumières, une utopie libertaire (Portugal, 1918)
et
de Le
vrai Christophe Colomb (contre-enquête)
aux éditions
Jourdan (2021).
Retour en quelques
réflexion sur le flop géant de la COP 26 de Glasgow...
COP26 :
Flop à Glasgow... ou l'aller simple vers le désastre
planétaire !
Que
faut-il (le plus) retenir à la clôture de la COP26 ?
Cette conférence, qui fut qualifiée « de la
dernière chance » par le secrétaire général
même de l'ONU...
-
un échec retentissant malgré quelques petites avancées
mineures, et n'engageant le plus souvent que des poignées de
pays, parmi les 200 présents à Glasgow ?
-
les larmes et l'émotion du président de conférence
britannique, Alok Sharma, lorsqu'il a dû annoncer les
conclusions riquiqui de cette conférence ratée ?
-
le commentaire conclusif et tranchant de Greta Thunberg, « ce
n'était que bla, bla, bla » ?
-
l'hypocrisie de Boris Johnson, et ses affaires de jets privés ?
-
la honte de la Belgique qui s'est présentée à
Glasgow sans accord national à défendre... « Belgique
land », ce pays surréaliste qui ne fait plus rire
du tout - choyé par les multinationales de tous types - en
voie de décomposition accélérée... ?
-
la manifestation géante à Glasgow rassemblant, malgré
la pluie battante, 100.000 militantes et militants associatifs
courageux réclamant de leurs gouvernements respectifs des
gestes forts pour le climat et le sauvetage de la planète?
-
le mépris des pays les plus riches (une vingtaine de ces pays,
dont la France, sont responsables de la moitié des émissions
de CO2 à travers le monde) à l'égard des pays
les plus pauvres (et essuyant les conséquences les plus
graves, sociales, écologiques...) du réchauffement ?
Ces grandes puissances capitalistes ayant envoyé au diable la
revendication légitime des pays les plus pauvres de bénéficier
d'un mécanisme de compensation financière en proportion
des préjudices subis.
-
la cruelle déception quand, à l'issue de cette COP26, a
été rejetée l'exigence essentielle d'arrêter
les subventions publiques (si massives) au charbon, gaz, pétrole ;
ces trois énergies fossiles constituant 90% des émissions
de CO2 planétaires ? En lieu et place d'une obligation en
la matière, ce fut une simple « invitation »
aux États membres, dont on s'attend qu'ils en fassent une
boulette de papier...
Un
fiasco, basé sur un peu de tout cela et la somme de tout cela…
!!!
Une
info a peu percé à Glasgow, la présence hyper
active, dans les couloirs de la conférence, de 503 lobbyistes
(officiellement accrédités au COP26) de grandes
compagnies démarchant auprès des représentants
des États contre les restrictions d'exploitation du pétrole,
gaz et charbon. Ces nervis, ces mercenaires du grand capital œuvrant
dans l'ombre et le secret ! Ces croque-morts ! Un lobby
hyper efficace, à en juger par le bilan quasi nul de la
conférence « de la dernière chance ».
Ma
conclusion toute personnelle : pourra-t-on en venir à
bout, sans combattre vigoureusement et résolument l'ultra
capitalisme mondialisé, les multinationales maîtres de
la planète, sans foi ni loi, cause principale du désastre
auquel nous assistons sous nos yeux ?
Non
à une forme d'écologie boboïsée ! Oui
à l'écologie politique et sociale, que d'aucuns nomment
aussi « écologie socialiste » !
Jean
Lemaître
'14-'18. Het is de smerige
slachting. Het waanzinnige slachthuis, consequentie van de blinde en
niet-doordachte domheid van een dominante aristocratische kaste. Van
de eindeloze hebzucht van imperialisten. Van de lokroep van de winst
voor de oorlogsprofiteurs. Van de winkeliers van moordmachines en van
makelaars van bommen.
Het
is de totale oorlog van het alomtegenwoordige imperialisme met het
oog op een nieuwe verdeling van de wereld onder de kapitalistische
grootmachten.
Het
is ook het slachthuis voor miljoenen proleten. De werkende menigten
die tegelijk als kanonnenvlees moeten dienen én het
industriële leger moeten voeden waarzonder de moderne oorlog
onmogelijk is.
Het
is ook het bedrog van de partijen van de 'Socialistische
Internationale' die de oorlog kozen elk aan hun kant van de grenzen,
waarbij de de belangen verraaddenvan de werkende klasse. Zo ,erden
zij één van de meest efficiënte wapens van de
kapitalistische klasse : bijna overal keuren de pluchen sossen de
oorlogskredieten goed, schorten ze de klassenstrijd op en scharen
zich achter 'hun' bourgeoisie in een 'heilig verbond'...
Vandaag
11 november 2021 verklaren de anarchisten nog steeds en voor eeuwig :
geen oorlog onder het volk, geen vrede tussen de klassen !
14/18 : c’est le carnage
dégueulasse. La boucherie insensée, impulsée par
la stupidité aveugle et irréfléchie d'une caste
aristocratique dominante, par l'avidité sans bornes des
impérialistes, par l’appât du gain des profiteurs
de guerre, des boutiquiers d’engins de mort et des fabricants
de bombes.
C’est
une guerre totale impérialiste généralisée
en vue d’une nouvelle division du monde entre les grandes
puissances capitalistes. C’est aussi l’abattoir pour des
millions de prolétaires. Les masses laborieuses qui doivent
fournir à la fois la chair à canon et l'armée
industrielle sans laquelle la guerre moderne est impossible. C’est
aussi la duperie des Partis de L’Internationale Socialiste qui
choisiront la guerre aux côtés de leurs nations
respectives trahissant ainsi les intérêts de la classe
ouvrière. Elle deviendra l'une des armes les plus efficaces
entre les mains de la classe capitaliste : quasiment partout,
les députés socialos votent les crédits de
guerre, les dirigeants syndicaux suspendent toute lutte de classe, et
se rangent derrière « leur" bourgeoisie ».
Ce sera « l’union sacrée »....
Pacifistes,
antimilitaristes… tant qu’il le faudra !
Aujourd’hui 11 novembre 2021, les anarchistes proclament encore
et toujours, ici et maintenant : pas de guerre entre les
peuples, pas de paix entre les classes !
A Glasgow, la COP 26
s'avère riche de futures promesses non tenues, sur les
problématiques environnementales, sur la nécessité
de questionner l'impact de l'activité humaine sur les
écosystèmes, sur les inquiétudes liées au
dérèglement climatique. Pourtant - et là, on
fait un crossover de malade ! -, il y a un sujet qui demeure en
suspens alors qu'il y a quelques décennies encore, il
mobilisait des centaines de milliers de personnes à Bruxelles
(1983) : nous avons nommé l'arsenal nucléaire
mondial... 11 novembre oblige (un crossover de malade, on vous dit
!), il est urgent de rappeler les fondamentaux des luttes
antimilitaristes et pacifistes, qui seront largement absentes des
débats à Glasgow. Bien que tout semble nous inciter à
un lénifiant oubli, jamais la menace n'a été
aussi présente…
Récemment,
nous avons eu l'opportunité de réaliser une interview
de Jean Lemaître [à paraître dans Le
Monde Libertaire n°1834, décembre 2021]. Auteur
de La Commune des Lumières,
une utopie libertaire (Portugal, 1918) il vient de publier
Le vrai Christophe Colomb
(contre-enquête) aux éditions Jourdan. Jean
nous a autorisé à publier un texte qu'il a écrit
récemment sur la menace que fait toujours peser sur l’avenir
de la planète cet arsenal de mort détenu par de
nombreux États.
Avions
de guerre, armes de guerre nucléaire, ces graves menaces que
les grandes puissances cachent à Glasgow (Cop 26)...
Les
menaces de guerre nucléaire (une seule bombe atomique peut
pulvériser 20 fois la planète, pour l'éternité)
ne sont pas abordées par les grandes puissances au sommet de
Glasgow. Or les risques sur ce plan croissent d'année en
année. Exemple, rien qu'au Moyen et Proche orient, une
pétaudière, le danger est extrême ! Pour le
moment, Israël, L'Arabie Saoudite, l'Iran, la Jordanie, l’Égypte
accroissent à une vitesse v², dans un climat de tensions
toujours plus fortes entre pays rivaux, leurs capacités à
énergie nucléaire à des fins directement
militaires.... Une étincelle et boum !
Autres
menaces et dommages réels, qui passent sous les radars de
l'indignation : les exercices ou actions de guerre des avions
militaires, chasseurs, bombardiers...A cet égard, le site
Reporterre pointe les pollutions gigantesques de notre atmosphère
notamment engendrées par les avions militaires. Et ce site
d'épingler le fait que « le Département de
la Défense des États-Unis, avec ses avions militaires,
a émis en 2017 des émissions de CO2 supérieures
à celles d’un pays tel que la Suède (10 millions
d’habitants) ». Quant au secteur militaro-industriel
britannique, celui-ci, selon le même site, « émet
chaque année plus de gaz à effet de serre que soixante
pays individuels, comme l’Ouganda (45 millions d’habitants). »
Vraiment
inquiétant ce « black out » ! En
1983, quelque 300.000 manifestants, un record absolu de mobilisation
citoyenne, défilaient à Bruxelles contre le danger du
nucléaire militaire en Europe. Aujourd'hui, plus rien. Tabou.
Silence radio. Pas un mot. Le monde est muet à ce propos. Même
au sein des mouvements écologistes, ce sujet brûlant
semble avoir été glissé sous le tapis des
revendications !
Jean
Lemaître
In het kader van een maand van
wereldwijde mobilisatie rond het thema, eist de Groep Hier En Nu!,
belgieqse afdeling van de Anarchistische Federatie de onmiddellijke
vrijlating van Georges Ibrahim Abdallah!
« Zelfs wie de
honger van Georges naar een socialistische revolutie niet deelt;
zelfs wie enkel begaan is met de bescherming van de meest elementaire
mensenrechten, moet erkennen dat 37 jaar gevangenis een schande is.
Haal hem er uit. »" (Pierre Stambul)
« Sommigen zijn
misschien verrast dat anarchisten begaan zijn met het lot van een
communistische gevangene. Dat is een vergissing want de strijd van de
anarchisten is een strijd voor het meerdere goed van allen, niet
alleen voor anarchisten. » (Philippe
Arnaud, Cercle Libertaire Jean-Barrué in Monde Libertaire,
nummer 1809, september 2019. Te lezen :
https://www.monde-libertaire.fr/?article=Perpetuite_reelle_:_vengeance_dEtats_contre_Georges_Ibrahim_Abdallah
Groep Hier En Nu !
(AF)
31 Oktober 2021