Ça s’est produit
le 15 mars dernier. L’entreprise Avery-Dennison (Soignies)
annonçait son intention de procéder au licenciement de
245 personnes sur 556. A la grosse louche, un travailleur sur deux.
« Tu regardes ton collègue à côté
de toi et tu te dis : c’est un de nous deux qui va partir,
lui ou moi... » nous confie un camarade employé
dans l’entreprise depuis de nombreuses années. La
manœuvre du patronat est simple : imposer le passage en
force d’une flexibilité dégoûtante et de
salaires rabotés dans un secteur particulier de l’usine.
Alors
oui, nous, anarchistes, défendons le travail, pas de gaîté
de cœur, suppose un peu… Les lendemains qui chantent,
c’est pas pour demain. La société sans
exploitation de l’humain par l’humain, sans oppression,
sans État ni patrons, non plus. En attendant, chacun, chacune
a besoin de son taf. Un salaire pour vivre dignement. Le plan de
licenciement d’Avery-Dennison met en danger des familles
entières. Et cela, c’est inacceptable.
Inacceptable
et c’est même insupportable ! Insupportable, quand
on sait que l’entreprise a réalisé des bénéfices
de plus de 2 milliards d’euros sur les trois dernières
années. Il n’y a pas d’autre mobile dans le chef
des patrons et des actionnaires que d’engranger encore plus de
bénéfices au détriment des travailleurs. Tant
pis si la moitié d’entre eux plongent dans les affres
des fins de mois difficiles.
Malheureusement,
l’actualité sociale est ainsi faite que toute
l’attention est détournée par le combat engagé
– à juste titre ! - par les travailleurs et
travailleuses des magasins Delhaize. Du coup, on sait assez peu que
depuis plus d’un mois, chaque jeudi, chez Avery-Dennison, se
tient un CE, mettant face à face les travailleurs et les
patrons. « En face de toi, t’as ceux qui veulent te
foutre dehors. Ils sont là, devant toi ! »
nous raconte un autre camarade.
On
sait également assez peu que le président de la
délégation syndicale de la FGTB au sein de l’entreprise
a été licencié, par le biais d’une
stratégie scélérate, peu de temps après
l’annonce du licenciement collectif. Le banc des salariés
s’en est trouvé considérablement déforcé,
tiens donc !… Pour autant, le rapport de force a commencé
à ce moment-là, les collègues s’étant
mobilisés et mis en arrêt de travail en soutien au
délégué licencié.
Le
rapport de force continue, dans les échanges hebdomadaires du
conseil d’entreprise. On parle de sauver une poignée
d’emplois parmi les 245 annoncés : une petite
trentaine. Ce serait déjà ça. Il faut toujours
se réjouir lorsqu’une partie des travailleurs voient
leur gagne-pain préservé. Mais l’information
reste peu fiable, ça reste de la salade un brin politicarde.
Pas la meilleure face de la médaille bureaucrate…
Au-delà
de cela, il faut continuer à crier notre colère, notre
indignation, notre refus d’accepter les règles du jeu
que nous imposent les patrons voleurs, les actionnaires voyous, les
employeurs véreux. Pour nous, anarchistes, la grève
expropriatrice est le moyen qui nous permettra d’atteindre
notre objectif : une société organisée
autour des principes de l’autogestion, de la libre association,
de l’égalité, de la coopération, de
manière à procurer l’aisance pour toutes et tous.
Alphonse
d’Enletat, groupe Ici & Maintenant (Belgique) de la
Fédération anarchiste
Rédigé par ici et maintenant Aucun commentaire Le vernissage de notre compagnon Sandro Baguet et de la photographe Nora Colaux ce vendredi 28 avril 2023
en présence du Groupe Ici & Maintenant
« La
lutte contre l’extrémisme fait partie de notre ADN…
Namur est un territoire de mémoire, membre du réseau,
une ville solidaire et hospitalière, raison pour laquelle il
nous faut combattre toutes les idéologies extrêmes !
Qu’elles soient d’extrême-droite, bien-sûr,
mais aussi d’extrême-gauche anarchiste, qu’il
s’agisse de fondamentalisme religieux, d’exaltation du
complotisme, de désobéissance civile à tout va,
ou encore l’intégrisme environnementaliste tel que l’on
a pu parfois l’observer avec des gens qui se collent à
des œuvres d’art, et cetera... »
Maxime
Prévôt, bourgmestre de Namur, parti « Les
Engagés », conseil communal du 21 mars 2023
Au
départ de cette tirade pantalonnesque, il y a une affaire
assez sérieuse. En effet, depuis quelques semaines, les
imposteurs du parti d’extrême-droite « Chez
Nous » se sont employés à tenter de se taper
l’incruste dans plusieurs villes de Wallonie : Gilly,
Namur, Cuesmes… A chaque fois, ils ont bénéficié
de l’accueil qu’ils méritaient : un comité
de réception composé de toutes celles et ceux qui ont
en horreur les idées haineuses et violentes de
l’extrême-droite était rassemblé. Pas de
fachos dans nos quartiers, dans nos rues, dans nos villes ! Ce
bel élan de tous·tes les antifascistes, organisé·e·s
ou non, de toutes les régions a permis de dégager à
chaque fois les pitres du parti « Chez Nous »
[tout comme, récemment encore, du côté de Ciney,
le 16 avril dernier, les baudruches gonflées au gaz
ultra-réactionnaire de l’organisation « Civitas »].
Forte
de cette impulsion, la ville de Charleroi a adopté une motion
la déclarant « ville anti-fasciste »,
tandis qu’une telle motion était déposée
par le collectif Namur Anti Fasciste au Conseil Communal de la Ville
de Namur le 21 mars dernier. Le grand mamamouchi de Prévopolis,
Maximus 1er a pris tout le monde de cours avec une tirade
d’une affligeante mauvaise foi et pour tout dire, d’une
grande bêtise. Mauvaise foi ou malhonnêteté
intellectuelle ? Ou méconnaissance crasse de la
complexité politique des mouvements sociaux, environnementaux
ou religieux ? Une chose est sûre : des comme ça,
même au comptoir du Café du Commerce, on ne les osait
plus depuis belle lurette !…
Au-delà
des lieux communs consternants, on peut tout de même se
questionner sur une manière de communiquer aussi déplorable,
annonciatrice d’une possible dérive sécuritaire.
Ah bah oui, suppose un peu : tous les extrêmes se
rejoignent et se valent, à en croire le roitelet bâtisseur
de la capitale de la Wallonie. Allez, dans la même fournée
« l’extrême-gauche anarchiste » et
les « fondamentalismes religieux » qui déjà,
non seulement n’ont aucun rapport entre eux, mais n’en
ont pas d’avantage avec l’extrême-droite. Allez,
c’est ma tournée, semble s’exalter notre petit
baronnet local, j’ajoute dans le même sac « l’exaltation
du complotisme » et « la désobéissance
civile… à tout va »… « A
tout va »… On croit rêver, n’est-ce
pas, en entendant un maïeur s’exprimer comme un pâle
pilier de bistro maniant une verve populiste plus ou moins avinée…
Pour un peu, on y verrait le pendant, dans un autre registre, d’un
« tout ça, c’est magouille et compagnie ! »
Enfin,
un petit dernier pour la route, le calife namurois place une dernière
petite pique vers « l’intégrisme
environnementaliste », comme on l’a vu, se sent-il
obliger de préciser. Encore de la désobéissance
civile à tout va, sans doute !…
Pas
besoin d’avoir fait science-po pour souligner combien cette
confusion de diverses tendances et mouvances – sociales,
politiques, écologistes, religieuses (on ne sait pas trop dans
quelle catégorie classer l’exaltation du complotisme…)
- se fonde sur de l’approximation, des raccourcis et, encore
plus probablement, un opportunisme électoraliste censé
rassurer la bonne citoyenne, le bon citoyen. Tout va bien, bonnes
gens, votre administration veille sur vous, on ne laissera pas des
marginaux faire la loi… !
Il
va de soi que pour nous, anarchistes, les hasardeuses affirmations du
maïeur namurois sont non seulement périlleuses, mais
encore elles sont insultantes. Pour sûr, on nous ressortira
peut-être la vieille tarte à la crème des
« attentats anarchistes » (Ravachol, Vaillant,
etc.) ou des « illégalistes » (ah la
« bande à Bonnot »!) pour souligner la
dangerosité du mouvement libertaire. Pour authentique que
soient ces faits, nous n’avons pas le sentiment d’avoir
la moindre affinité avec les fondamentalismes religieux ni
avec l’exaltation complotiste. Ces deux tendances font
systématiquement référence à des
autorités et gourous plus ou moins autoproclamés. Les
anarchistes invitent hommes et femmes à s’en passer
résolument. Il n’y a en outre rien de comparable entre
des faits de violence imputés aux anarchistes (il y a plus de
cent ans…) et la violence criminelle des fanatiques religieux.
Quant aux mouvances complotistes, aucune tendance politique, aucune
couche sociale n’est épargnée par sa contagion.
Le mouvement anarchiste a pour sa part régulièrement
appelé à se méfier de ces mouvances presque
systématiquement animées par des idéologies
ultra-réactionnaires, ultra-conservatrices et, pour tout dire,
fascisantes.
Par
ailleurs, le fait que les anarchistes aient depuis toujours été
de fervent·e·s partisan·e·s de l’écologie
ne fait pour autant d’eux ni d’elles des intégristes
environnementalistes. En revanche, il est vrai de dire que nous,
anarchistes, ne refusons pas de nous associer à des
manifestations de désobéissance civile, y compris s’il
s’agit de protection de l’environnement, dès lors
qu’il s’agit de favoriser une société
respectueuse de l’humain et de la nature.
Enfin,
last but not least, nous, groupe Ici & Maintenant,
récusons catégoriquement cette affirmation péremptoire
plaçant sur un même pied l’extrême-droite et
l’anarchisme. D’une part parce que cela montre une
méconnaissance profonde des réalités et de la
complexité des différents courants du mouvement
libertaire. Pour autant, aucun « méfait »
attribuable à des anarchistes ne peut venir concurrencer les
atrocités commises au nom de l’idéologie
d’extrême-droite sous tous ses avatars, depuis les
exterminations de masse jusqu’aux lynchages et aux ratonnades.
D’autre part, les anarchistes ont toujours été
parmi les premiers et les premières à se mettre en
danger quand il a fallu, par le passé, et encore aujourd’hui,
s’opposer aux affidés des partis fascistes, et lutter
contre les replis identitaires, les réflexes réactionnaires,
la xénophobie, le culte du chef, de l’autorité et
de la nation, l’appel à la violence, l’homophobie,
les visions passéistes du statut des femmes, etc.
Il
faudrait sans doute passer sous silence les universités
populaires, les bourses du travail, les associations syndicales, les
mutuelles, les sociétés coopératives, les
établissements pionniers de la pédagogie active et
bienveillante, les œuvres de solidarité internationales,
etc. s’il fallait à tout prix s’assurer de la
violence dont « l’extrémisme anarchiste »
est porteur… Rappelons enfin que résister à
l’oppression ne relève pas de la violence. C’est
un devoir. Et c’est ce devoir que, de tout temps, les
anarchistes ont eu à coeur d’accomplir, contre toutes
les formes d’exploitation, qu’elles soient fascistes ou
capitalistes.
Alphonse
d’Enletas
groupe Ici & Maintenant (Belgique) de la
Fédération anarchiste
On nous souffle dans
l'oreillette que les imposteurs de service du Centre d'Action Laïque,
organisation avérée maltraitante à plusieurs
reprises envers ses employé·e·s, incarnation du
militantisme subsidié, petit-bourgeois et social traître,
lance une série de rencontres baptisées « Rencontres
Élisée Reclus ».
On
dira ce qu'on voudra, y a pas de copyright sur le nom du
célèbre géographe, auteur de la Nouvelle
Géographie Universelle (en 19 volumes), ancien de la Commune
de Paris, anarchiste convaincu. Mais tout de même, ça
fait un peu bisquer !... Pour une association qui bénéficie
de subsides de l’État, on imagine que ça doit
faire un brin canaille de se placer sous le patronage d'un savant
engagé, à la réputation sulfureuse, en son
temps. Tant son neveu Paul que son frère Elie et lui-même
furent soupçonnés par la flicaille et la bonne société
bourgeoise d’avoir encouragé l’anarchiste Vaillant
à lancer une bombe dans le Palais Bourbon, le 9 décembre
1893.
Pour
autant, qu'on le sache ou non, Reclus n'avait pas été
le bienvenu, en 1894, lorsqu'il avait été question de
lui offrir la chaire de géographie de l'ULB... A tel point
qu'une sécession d'étudiants et d'une poignée
d'enseignants avait donné lieu à la création
d'une institution rivale, l'Université Nouvelle.
Pour
le coup, le CAL, organisation fossile et dinosauresque, semble
subitement trouver judicieux de s'emparer de la thématique de
la lutte contre les atteintes à l'environnement. On imagine
d'ici les grisonnants des CA bavouiller sentencieusement que « ça
intéresse les jeunes »
et l'une ou l'un deux, de se rappeler que tonton Reclus aujourd'hui
n'épouvante plus, puisque même France Culture l'intitule
désormais « précurseur de l'écologie »...
!
Bref,
Élisée Reclus se retourne-t-il dans sa sépulture
du cimetière d'Ixelles en apprenant qu'on donne son nom à
une série de rencontres se tenant sous les auspices d'une
institution qui continue de se braquer contre le port du voile par
des femmes adultes (en référence notamment à la
tierce opposition contre l’ordonnance du tribunal du travail
condamnant la Stib pour discrimination à l’embauche à
l’égard d’une femme portant le voile). Tout en
prônant une multiculturalité universaliste à la
papa, fleurant bon son paternalisme post-colonial…
C’est
aussi au CAL (régionale de Namur) qu’on a vu une
direction maltraitante lever la main sur une ouvrière, exercer
une autorité despotique sur une équipe contrainte de
s’écraser sous la menace et l’intimidation. Ces
faits sont tout à fait avérés. Certes
l’individu, un certain Fabrice Jamar, a été
invité à quitter ses fonctions après coup, suite
à la mobilisation unanime des salarié·e·s.
Des sanctions ? Aucune. Mieux : on a vu peu de temps après
ces faits bien connus ledit individu présenter une
« conférence » à la Maison de la
Laïcité de Namur… ! Au CAL, on copine, on se
protège… mais pas les larbins, bien entendu. Et
puisqu’on n’en est pas à une farce près, ce
petit tyran, affidé du parti socialiste, s’avère
avoir commis, avec l’aide de deux complices, une vague brochure
intitulée… « Graine de coach, l’attitude
coach pour tous »… ! On pourrait en rire si ce
n’était emblématique de ce que peut occasionner
le clientélisme sordide de toutes les cliques réformistes.
C’est
cette même régionale du CAL qui, récemment, a
licencié une employée parce qu’elle n’était
pas en mesure de répondre, eu égard à sa
situation familiale (deux enfants en très bas âge), aux
exigences de la direction, à savoir passer plusieurs journées
et nuits d’affilée en stage résidentiel durant
plus d’une semaine. Tiens, tiens… Qui parle de bonheur a
souvent les yeux tristes, dit le poète… Et qui parle de
féminisme conserve souvent les pires travers du patriarcat, à
ce qu’il semble. Pourtant, au CAL, on se prétend
résolument féministe… Seulement voilà, il
ne suffit pas d’avoir pour présidente une femme pour
abolir le patriarcat et ses dispositifs les plus sournois : il
faut aussi que les actes suivent !
Bon…
qu’on se rassure ! C’est pas parce qu’on tire
à boulets rouges (et noirs!) sur une association progressiste
(ou, en tout cas, intitulée telle) que nous allons subitement
cirer des pompes du côté du Centre Jean Gol !…
Entre deux maux, nous hésitons toujours à choisir le
moindre. Nous, anarchistes, préférons rappeler que
d’autres voies existent que celles du moindre mal. Ces voies
sont celles que des penseurs comme Élisée Reclus,
Pierre Kropotkine et Emma Goldman recommandaient pour établir
les bases d’une société juste, d’égales
et d’égaux. Explorer ces voies demeure notre priorité
aujourd’hui. Pas besoin de s’autoproclamer Cercle Elisée
Reclus, ou Groupe Kropotkine pour cela. Juste œuvrer,
modestement, à favoriser l’avènement de la
révolution sociale, ici et maintenant.
Alphonse
d’Enletas
groupe Ici & Maintenant (Belgique) de la
Fédération anarchiste
Les travailleuses et
travailleurs belges vivent de sales quart d’heure, ces derniers
temps. Les patrons ne leur font pas de cadeaux, trop empressés
de faire de la lèche aux actionnaires. Ah mais oui, mi pti fi,
les cadeaux, c’est pour eux ! Cette fois, c’est au
tour d’Avery-Denisson, entreprise mondiale de science des
matériaux spécialisée dans la conception et la
fabrication d'une grande variété d'étiquettes et
de matériaux fonctionnels, implantée à Soignies.
L’entreprise annonce le licenciement collectif de 245
travailleurs sur les 556 occupés actuellement.
Tu
te dis que, cré nom, c’est un sale coup pour ces
familles qui vont de rapprocher un peu plus de la précarité.
Un sale coup pour la région du Centre déjà bien
vilainement appauvrie. Mais t’oublie p’têtre que le
monde politique a permis à l’entreprise de bénéficier
d’importantes réductions d’impôts et de
cotisations sociales ces dernières années, à,
hauteur de 7,4 millions d’euros, tu te figures un peu ? Du
coup, ça veut dire : sale coup pour la collectivité,
autrement dit pour toi, parce que si t’y penses, c’est
ton flouze qui a permis d’enrichir un peu plus les fossoyeurs
d’emplois de cette multinationale.
Oui
mais, faut que les entreprises restent compétitives, c’est
la loi du marché qui veut ça. Tiens donc ?! Les
bénéfices réalisés grâce aux
travailleurs et
travailleuses de
l’entreprise se sont montés à 9,91 millions
d’euros ces trois dernières années.
Toi,
t’as un problème dans ta vie, tu quémandes au
CPAS et c’est remboursable... Eux, ils nous virent et ils
empochent le pèze de la collectivité. Cherche donc
l’erreur.
Faire
des bénéfices, mais ne pas se priver de faire le
sacrifice de centaines d’emploi. C’est la logique
capitaliste à l’oeuvre. Inverser l’ordre des fins
et des moyens. Les fins : l’enrichissement personnel des
actionnaires, la concentration du capital dans les mains de quelques
uns. Les moyens : automatiser
et moderniser l'outil afin de le rendre performant
(c’est eux qui
causent), ce qui se traduit en licenciement collectif de presque la
moitié des effectifs. On sabre dans le « coût
humain »… Le « coût du travail »…
Baltringues, va ! Le travail ne « coûte »
pas, puisque ce sont les travailleurs et travailleuses qui produisent
les richesses.
Le
capitalisme, c’est la mafia. Des parasites. Les vraies
racailles, c’est
eux.
Albert
Lingot, groupe Ici & Maintenant (Belgique) de la Fédération
anarchiste