Ici et maintenant

Groupe belge de la Fédération anarchiste

Apéro-débat : Le charme (in)discret du capitalisme

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Apéro-débat - Le charme (in)discret du capitalisme / Mardi 14 novembre à 18.30 @Bibliothèque de Florennes - Av. Jules Lahaye 4, 5620 Florennes • en partenariat avec le groupe Ici & Maintenant de la Fédération anarchiste (suivre notre actu sur Insupportable)

Avant toute chose, le capitalisme est un dispositif économique, un système instaurant la propriété privée des moyens de production et la liberté de concurrence. Ce système est par ailleurs émaillé d’affects qui lui sont liés, à tort ou à raison, caractérisant une organisation sociale et des attitudes que tout un chacun adopte plus ou moins inconsciemment.

Le capitalisme, c’est brillant, clinquant, bling bling. De manière détournée, il nous glisse des affects, induit des dépendances, stimule des désirs. Le capitalisme a du charme, et ça saute aux yeux, ça donne envie. Mais tout cela a un coût : inégalités sociales, compétition, impact environnemental, etc. Et à cela, il conviendrait de répondre affect pour affect. Sommes-nous encore en mesure de nous affranchir des dépendances de la société capitaliste ? Pouvons-nous rêver d’une société aussi désirable que celles qui ont succombé à l’attrait du capitalisme ? Avons-nous encore des valeurs de solidarité à transmettre aux jeunes générations ?

Retrouvons-nous pour en discuter autour d’un verre le mardi 14 novembre à 18.30 à la bibliothèque de Florennes.

Animé par Christophe De Mos, du groupe Ici & Maintenant de la Fédération Anarchiste

Renseignements et inscriptions

071/66.67.78 – 0496/32.97.09

cercle.humaniste@outlook.com


Exposition au Quai 22 à Namur · Uppercut Manifesto !

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Uppercut Manifesto · Exposition

Collages et sonnets punks · par Sandro Baguet et Christophe De Mos


Sandro Baguet est artiste collagiste, illustrateur, et Christophe De Mos, chroniqueur, auteur au Monde Libertaire. Leur engagement s'exprime à travers différents canaux. Ils se sont lancés dans un projet de collaboration artistique : une série de diptyques composés de collages et de poèmes. Au regard de leurs influences, il s'agit de collages et sonnets punks. Ils traitent, dans la forme, de l'art de la découpe, du sampling visuel et verbal, de la provocation dans un but de contestation des archétypes réactionnaires. Leurs thématiques principales sont l'antimilitarisme et la recherche du bonheur dans l'en-dehors des lieux communs.


du 3 au 7 novembre 2022 au Quai 22 · rue du Séminaire 22 à Namur

Pas de vernissage prévu mais une soirée rencontre et conférence-débat
"Contester, un droit à défendre" · avec Pierre-Arnaud Perrouty, directeur de la Ligue des droits humains

Lundi 7 novembre à 18h au Quai 22 · rue du Séminaire 22 à Namur

La liberté d'expression un droit à défendre. Faut-il toujours défendre la liberté d'expression, faut-il parfois la... défendre ? C'est en jouant sur l'ambigüité du terme "défendre" que nous souhaitons nous questionner sur notre capacité, nous qui sommes porteurs et porteuses de valeurs progressistes et démocratiques, à protéger la liberté d'expression des "autres" : celle qui nous gêne, celle qui nous dérange, celle qui nous offense peut-être même parfois. La provocation, la satire, la parodie, par exemple, ont toute leur place en démocratie, sans doute. Mais que faire des discours qui désinforment, qui manipulent l'information, qui biaisent avec la vérité ? Que faire enfin des discours qui favorisent une vision clivante de la société, et augurent d'une volonté d'en finir avec le vivre ensemble démocratique, et sa dynamique de coopération conflictuelle ?


Voilà ce que nous nous proposons d'aborder en présence de Pierre-Arnaud Perrouty, directeur de la Ligue des Droits Humains, auteur de Libres de dire. Là où commence la censure


Un événement organisé par la section namuroise de la Ligue des Droits Humains et le groupe Ici & Maintenant de la Fédération anarchiste

"Ni Dieu ni maître" (épisodes 3 & 4) passe à la Casserole

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Samedi 22 octobre, à 18h30 (début de la projection à 19h30), le groupe Ici & Maintenant de la FA, en collaboration avec le Collectif de la Casserole, accueille Tancrède Ramonet, qui viendra nous présenter les deux derniers volets de son dernier film "Ni dieu ni maître". La projection sera suivie d’une discussion en présence du réalisateur.

Épisode 3 : Des Fleurs ou des Pavés


Moribond au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, l'anarchisme renaît peu à peu de ses cendres et finit par réoccuper, au cœur des années 60, le devant de la scène grâce aux révoltes ludiques et libertaires menées partout par la jeunesse.


Épisode 4 : Les Réseaux de la Colère


L'échec des mouvements pacifistes et des révoltes de 68 a laissé un goût amer. Nombreux sont les révolutionnaires à vouloir reprendre alors la voie des armes. Partout des groupes se forment, passent à l'action et subissent la répression. De groupes affinitaires en mouvement décentralisés et de résistance numériques en indignation généralisées, les anarchistes ne vont plus avoir d'autres choix que d'avancer masqués, faire bloc et libérer temporairement ou définitivement certains zones.


Quelques mots sur le lieu qui nous accueille


La Casserole c'est un espace autogéré, de convivialité, de solidarités et de joyeuses créativités. Carrefour de rencontres, d’échanges et de luttes, elle accueille plusieurs collectifs, associations et groupes, dans un esprit de coopération et de résistance à toute forme d’oppression.


A La Casserole, rue de l’Avenir 3 à Namur (Belgique)
Samedi 22 octobre à 18h (début de la projection à 19h)

Groupe Ici & Maintenant (Belgique)
de la Fédération Anarchiste


Causerie libertaire – La Commune des Lumières, par Jean Lemaître

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Mardi 14 juin à 18h.

A la librairie Livre ou verre – Passage de la Bourse, 6 (Charleroi)


C’est l’histoire d’une Commune anarchiste, fondée début du siècle dernier dans un village de l’Alentejo rural du Portugal, à une époque (la guerre 14-18) où le peuple, dans ce pays, crève de faim et de misère. Elle réunit des cordonniers et leurs familles, soudés par un même esprit coopératif, partageant à parts égales le fruit de leur travail.


En quoi, et pourquoi cette expérience, pionnière, de Commune anarchiste en Alentejo du début du siècle dernier, est tellement riche en enseignements aujourd’hui, et plus que jamais ?


Jean Lemaître et le groupe Ici & Maintenant vous invitent à le rencontre de cette expérience libertaire collective, à travers, entre autres, la figure de l’’anarcho-communiste Antonio Gonçalves qui fut l’initiateur de la Commune des Lumières dans le village du Vale de Santiago.


Le lieu : Livre ou verre, librairie indépendante et conviviale qui propose des boissons et douceurs sucrées/salées artisanales, locales et originales. Passage de la Bourse, 6 à Charleroi

Les manifestations antivax ne sont pas de l’ « anarchie »

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La contestation des mesures sanitaires pour lutter contre le Covid draine du monde. Du monde parfois venu de différents pays d’Europe, comme ce dimanche 23 janvier à Bruxelles. Les motivations pour battre le pavé sont multiples et hétéroclites. Et bien évidemment, nombreux sont les observateurs qui cherchent à mieux appréhender « Qui sont ces gens ? ». Ainsi Bruno Frère, sociologue à l’ULiège, offre une analyse reprise pour la seconde fois dans les colonnes du Soir de ce lundi 23 janvier (et précédemment sur la matinale de la radio La Première). Le chercheur distingue en effet deux groupes d’individus dans ces rassemblements : « Des anarchistes individualistes qui viennent affirmer leur liberté individuelle, à placer au-dessus de tout, sans que se pose la question du collectif et qui sont contre toute forme de mesure restrictive ou de contrôle. Et des anarchistes collectivistes typiquement issus des mouvements associatifs. Ils sont très critiques à l’égard d’un État jugé bureaucratique mais tiennent à l’idée de faire société : il s’agit de veiller à protéger les libertés collectives et les libertés d’autrui » [Le Soir, lundi 24 janvier 2021].

À lire cette courte analyse, on pourrait imaginer Bruxelles parsemée de barricades, des drapeaux noirs ou rouges arborant fièrement un A cerclé, certains quartiers fonctionnant déjà en autogestion et des entreprises aux mains des travailleurs.

Pourtant, il s’agit d’une foule bigarrée. Y sont présents aussi des groupes nationalistes, des franges de la droite radicale et des collectifs aux convictions réactionnaires. Les uns protestent contre la dictature sanitaire, les autres réclament leur liberté, beaucoup critiquent la vaccination et la société du contrôle, certains s’en prennent au Big Pharma devenu l’archétype capitaliste, plusieurs condamnent le port du masque…

Pourquoi dès lors apposer à ce mouvement l’étiquette « anarchiste »?

La contestation reprend ça et là certains mots d’ordre libertaires comme la critique des gouvernements, la défense de la liberté ou la défiance envers le capitalisme. Pourtant, nous, membres du Groupe belge « Ici et Maintenant » de la Fédération anarchiste, ne nous retrouvons pas dans ces mouvements qui sont loin de représenter une manifestation de l’anarchisme. Car l’anarchisme ne s’arrête pas au rejet de l’État, à l’abolition du capitalisme ou à la défense de la liberté. L’anarchisme est avant tout une proposition, un objectif de société visant à construire des rapports égalitaires débarrassés de l’oppression, quelle qu’elle soit. Parce que l’État et l’organisation capitaliste du travail créent la domination et l’inégalité, l’anarchisme cherche à mettre en place une organisation sociale débarrassée des structures du pouvoir en promouvant l’implication de chacun.e dans les processus de décision et de création. Quant à la liberté, « être libre » c’est pour nous rejeter tout autoritarisme. Mais c’est aussi, en corollaire, tenir compte de l’effet de ses actes sur le collectif. C’est la différence entre le courant dit « libertarien » et l’anarchie. Être libre, c’est agir en citoyen, faire en permanence un effort rigoureux d’information, sortir aussi du côté binaire de la pensée actuelle.

Loin d’être une critique radicale sans perspective, l’anarchisme se veut avant tout un projet social égalitaire où chaque individu a l’opportunité de participer activement à la gestion publique par l’appropriation collective des centres de décisions et de production économique. L’anarchisme est un horizon social à atteindre par la mise en place concrète de méthodes autonomes et égalitaires.

Dès lors, si les mouvements de contestation des mesures sanitaires sont en effet le reflet multiple d’un ras-le-bol populaire, ils nous semblent pourtant encore bien loin d’une proposition anarchiste de la société. C’est en cela que pour nous, ces rassemblements n’ont rien d’anarchistes. Mais comme Bruno Frère, nous pouvons toujours nous mettre à rêver.

« Ici et Maintenant », groupe belge de la Fédération anarchiste



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